Extrait du journal

poilus cette douce gaieté, sœur de la victoire, c’est à ceux-là seuls que revient l’honneur de prendre en mains les destinées du pavs. . Demain (ou après-demain) quand, la paix signée, tous rentreront chez eux, nous qui avons l’habitude des lignes, si nous avons perdu celles des manchettes, nous irons nettoyer les postes des croûtes ça nous connaît — puis, nous nous partagerons équitablement la besogne. Cas d’idées préconçues ! Qu’aucun scrupule ne nous arrête ! Nul n ignore que les journalistes n’écrivent pas selon leurs idées, mais selon les idées de leurs lecteurs. Vous savez tous, d’autre part, que tous les gens d’esprit, tous les hommes de talent sont au front... Alors, nous infuserons une vie nouvelle à cette pauvre presse de l’arrière (pii se meurt et on verra renaître : Le Taon, le Mâtin, le Journal des J-.bats, le Petit Pharisien, la Guère, sociable, l’Acre oie, etc..., puis encore l'Illustre ration, et 1 Inwtonde illustre pour ceux qui aiment les images. Le succès est à nous ! A vos plumes, journalistes du front !...