
En juin 1941, l’acteur et comédien corrige le journaliste de Je suis partout Alain Laubreaux, à qui il reproche ses attaques envers Jean Cocteau. Un épisode dont François Truffaut s’inspirera dans Le Dernier métro.
Le 31 janvier 1981, Gérard Depardieu obtient le premier de ses deux Césars du meilleur acteur pour le rôle de Bernard Granger, le jeune comédien de théâtre engagé dans la Résistance du Dernier métro de François Truffaut. Dans une scène célèbre du film, Granger empoigne par le col dans un restaurant Daxiat (Jean-Louis Richard), le critique collabo de l’hebdomadaire d’extrême droite Je suis partout, avant de manquer le corriger pour avoir reproché à la pièce où il joue son « nihilisme enjuivé » et sa mise en scène « efféminée ».
Cet épisode est inspiré d’une histoire vraie, survenue entre Jean Marais et le critique Alain Laubreaux à propos de la pièce La Machine à écrire de Jean Cocteau, montée fin avril 1941 au théât...
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