En 1905, le prix Nobel de la paix est la reconnaissance de son travail inlassable pour le désarmement et le rapprochement des peuples ; toutefois, cette distinction ne met pas un terme à son activisme. Elle continue inlassablement sa lutte pour la paix, contre le réarmement international et l’industrie des armes, notamment aux États-Unis.
En 1912, elle constitue avec Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren et d’autres un comité franco-allemand pour le rapprochement de ces deux peuples.
« Le comité, qui a pris le titre “Pour mieux se connaître”, se propose d'organiser des conférences : en France, par des conférenciers allemands ; en Allemagne par des conférenciers français ; d'organiser des représentations musicales, dramatiques, théâtrales ; des expositions de peinture, de sculpture, de mode, d'art industriel d'objets pratiques et d'usages courants ; de publier un bulletin mensuel enregistrant avec soin tout ce qui sera dit, imprimé, édité en France sur l'Allemagne, en Allemagne sur la France ; de répandre, populariser, vulgariser les œuvres de bonne foi, déjà publiées, soit en France, soit en Allemagne ; enfin, de créer, dès que les ressources le permettront, un journal qui reprendra le titre jadis cher a Henri Heine : France-Allemagne. »