La presse de Versailles s’empare naturellement du trouble des Parisiens. Le Messager de Paris écrit :
« Il est certain qu’un tel choix est un blâme indirect à l’adresse des officiers de la garde nationale parisienne ou un aveu implicite qu’il ne se trouve parmi eux aucun citoyen capable d’occuper, comme le désire la commission exécutive, le poste auquel elle pourvoit ainsi en dehors d’eux […]
Ce sera un des côtés curieux de l’insurrection du 18 mars, d’avoir choisi de préférence un personnel cosmopolite pour défendre ses théories communales et revendiquer, ce qu’elle appelle, les droits de Paris ville libre. »
La Commune récidive pourtant, et ajoute bientôt un autre Polonais à la tête des défenseurs de Paris : Wroblewski. Le Français donne des précisions sur les secteurs défendus par les deux Polonais : de Saint-Ouen au Point-du-Jour pour le premier, le second du Point-du-Jour à Bercy. Plusieurs Polonais sont officiers.
Depuis Versailles, la presse bombarde la France de ses calomnies. Pour La Liberté, Dombrowski est un brigand, un faux monnayeur. Pour L’Univers Illustré, c’est un vagabond, « échappé de Sibérie ».
Le Bien Public s’étonne « de voir un Polonais, l’hôte de la France, recueilli par elle après la défaite de son magnanime pays, se faire le chef d'une action, commander, mener des Français contre des Français ».
« Cela peut faire pâmer d’admiration les amis de la République cosmopolite ; cela attriste les honnêtes gens et froisse les bons citoyens de tous les pays. »