Comme l’indique Dominique Kalifa, le terme « Années folles » s’est imposé à partir de la décennie 1960 pour désigner rétrospectivement l’exubérance citadine européenne des années ayant suivi la Première Guerre mondiale.
Réaction immédiate à l’horreur des tranchées et à ses traumatismes, cette ère de danse, de cinéma, de plaisir et d’avant-garde cache toutefois une réalité parfois plus sombre. Ainsi Paris, ville-exemple de la vigueur créatrice et insouciante des années vingt, hébergeait des modes de vie très divers, où l’attrait pour de nouvelles formes de littérature, de mode ou d’architecture côtoyait une détresse morale et une misère pécuniaire toujours palpables.
RetroNews revient donc sur cet ensemble disparate de moments ayant constitué le Paris d’entre 1919 et 1929, son souvenir, ses grands soirs et ses petits matins.