Cycle

Littérature interdite : lorsque l’écrit est fauché par la loi

le 01/01/1970 par
le 01/01/1970 par - modifié le 01/01/1970

Depuis 1521 et le mandement royal soumettant tout livre de théologie à un examen préalable à sa publication à l’université de Paris, l’administration française, royale comme républicaine, a une possibilité de contrôle et d’interdiction sur la production imprimée dans le pays. On ne compte plus depuis les fois où cette censure, « limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression » selon les textes, a exercé son joug sur les auteurs de fiction, philosophes ou journalistes.

Dans cette série d’articles, RetroNews revient ainsi sur plusieurs cas où les instances d’État, françaises comme étrangères, ont fait valoir leurs droits afin de réduire au silence – ou d’amputer – une production littéraire, jugée indigne d’être publiée au nom de la morale ou du « bien commun ».

– Chapitre 01
– Chapitre 02
– Chapitre 03

Le procès des Fleurs du Mal en 1857

Par

Chef d’œuvre universel, les Fleurs du Mal et leur auteur, ont à leur parution pourtant fait l'objet en 1857 d'une campagne de presse venimeuse menée par le Figaro avant d'être incriminés pour outrage aux bonnes mœurs et d'être soumis à la censure. Un épisode judiciaire qui aujourd'hui paraît bien incongru... 

Lire la suite
– Chapitre 04
– Chapitre 05
– Chapitre 06
– Chapitre 07
– Chapitre 08
– Chapitre 09
– Chapitre 10
– Chapitre 11
– Chapitre 12
– Chapitre 13

Jean Genet, naissance d'un poète voyou

Par

Écrivain, poète et auteur dramatique, Jean Genet (1910-1986) a conçu quelques-uns des textes les plus éblouissants du XXe siècle. Dans l'après-guerre, les sulfureux Notre-Dame des fleursPompes funèbres ou Journal du voleur valent à leur auteur une réputation scandaleuse.

Lire la suite