Extrait du journal

n Le terrain de cette région est constitué d'ancienne terre maratohère et de remblais; la nappe d'eau y est peu profonde. D'autre part, les fosses d'aisances sont nombreuse» et peu étanches tout le sous-sol et, par conséquent la nappe d'eau aussi 'est contaminé. Les communes devraient être alimentées en eau potable par la Compagnie générale des eaux, mais 'il est arrivé qu'à la suite du moratorium, des propriétaires, ne touchant plus.leurs loyers et mis on demeure par la compagnie de payer devance pour six mois leur fourniture d'eau, comme par le passé, se. sont vu couper les canalisations alimentant leurs immeubles. Il est résulté de cet état de choses qu'un grand nombre de locataires due cette banlieue doivent utiliser l'eau des puits •silu6s à proximité de chez eux, eau qui est ̃forcément^ contaminée comme toute la r.appe. De là l'extension de l'épidémie. » La Compagnie des eaux, continue la professeur Bordas, a le droit de supprimer 'l'eau en vertu de l'article 12^du .traité. véritablement léonin qui lie les "̃propriétaires mais j'estime que, surtout en temps de goerrej elle aurait dû faire passer Vâulérêt ijublic avant celui de ses actionnaires. Dans'-sa réunion de lundi, le'conseil supérieur d'hygiène publique de France, a et* unanime à réclamer que des mesures soient prises pour obliger la puissante compagnie il assurer la, distribution de l'eau :potable, par réquisition s'il v a lieu. n...