Extrait du journal

sans danger. Mais la faute des premiers négociateurs risque d’avoir des conséquences plus graves pour les intérêts de la France. Pourrons-nous obtenir aujourd’hui que le chiffre des réparations mises à la charge de l’Allemagne soit aussi important que celui que nous aurions pu obtenir au moment où les alliés et associés agissaient encore en pleine communauté ? Voici qu'on parle maintenant d’une indemnité globale de 50 milliards, à partager entre toutes les victimes de l'agression allemande. Si le forfait donne un chiffre aussi dérisoire, aussi éloigné de ce que la France réclame pour ses régions dévastées et les pensions de ses veuves et de ses mutilés, c’est nous qui serons les vaincus de la guerre. Mais l’Allemagne, dit-on, pourra-...