Extrait du journal

en tirant le parallèle par les cheveux. Nolcz bien que Brid’Oison, le railleur, n’a point ici l’intention de ridiculiser cette expédition, qui par elle-même est une nouvelle preuve de la valeur de nos braves. Tout ce qui est susceptible de déverser un nouveau lustre sur les fastes de son pays, de quelque source qu’il vienne, est toujours assuré de trouver en lui un sincère admirateur et un zélé prôneur; bien qu’à ses yeux la cause, le motif ou l’objet puisse en être déplorable et digne de blâme. Brid’Oison, dans tous ses sarcasmes, sait faire la part de ce qui est respectable ; il ne badine pas uniquement pour faire rire, et ne se sert du ridicule que pour en frapper les choses encore plus que les personnes, qui, selon lui, sont «les objets de risée. On peut toujours en appeler de sa raillerie à raison; toujours prêt qu’il enta démontrer, sérieusement , le vice des choses ou des personnes qu’il tourne en ridicule....