Extrait du journal

— J’ai agi seule pour améliorer mon ordinaire, a-t-elle affirmé. J’avais la confiance de mon patron et mon procédé était excessivement simple : je me contentais d’endosser à son nom, en imitant sa signature, les chèques qui lui arrivaient, cela me permettant d’encaisser des sommes importantes, ce gui paraissait normal aux banques, puisque je dirigeais la comptabilité de l’entreprise. Bien entendu, ces chèques ne figuraient jamais sur le livrejournal de la maison sur lequel j’avais la haute main. Toute la comptabilité était truquée si habêlement qu’il était impossible de s’en apercevoir....