Extrait du journal

Objectivement, rien ne justifie ce changement de climat. L'accroissement de la circulation fiduciaire est la suite fatale et, pour ainsi dire, le reflet de la hausse des salaires. Les entreprises, comme les particuliers, sont obligées d'accroître leurs" encaisses pour répondre à des besoins gonflés. M. Philip avait annoncé, il y a plusieurs mois, que l'Etat, une fois épuisées ses rentrées d'impôts et d'emprunts, serait obligé, afin de • couvrir ses dépenses, de recourir aux avances de la Banque pour un montant de quelque cent milliards....