Extrait du journal

ÜN journaliste allemand écrivait hier que I ombre de Moscou a placé sur la Conférence de Bruxelles. Ce journaliste disait vrai dans la mesure où son commentaire s’dressait à la France et à la fronde - Bretagne. Mais au gnome moment un observateur judicieux eux de la politique américaine affirmait que ni M. Truman ni le Département diktat ne faisaient entrer dans leurs calculs et leurs projets les réaitigrés éventuelles de la Russie soviétique. Ce confrère disait vrai également. En fait, on se douve devant un miroir à plusieurs faces d'où chacun peut recevoir l'image qu'il sollicite. Les Allemands, quand ils s'observent dans la glace, se trouvent trop minces et trop fragiles pour le rôle qu'on entend leur assigner. Les Américains, eux, à quelques détails près, continuent de se reconnaître dons Mec Arthur. Et le présent Truman, qui o le goût des formules incisives, vient de déclarer exactement ceci : « Eisenhower bénéficiera en Europe du même tout que Mac Arthur en ExÎrême-Orient ». Voilà de quoi exciter l'imagination des foules. L'Europe, en ce qui la concerne, tarde le redoutable privilège de *e regarder sans se voir....