Extrait du journal

Cependant le roi et sa famille approchaient de Paris, escortés par une armée nombreuse que la nouvelle de leur fuite, et de leur retour forcé, avoit réunie autour d'eux. Différons bruits, que l'erreur avoit fait naître, et que l’inquiétude toua* jours crédule avoir propagés , contribuaient en tore à grossir le cortège et à accélérer sa marche vers la capitale. On avoit répandu qu’une armée impériale étoit entrée en France, et quenouillée, à la tête de plusieurs régiment, s’avançait pour arracher le roi des mains de ceux qui le ramenaient. C es faux bruits étoient parvenus jusqu’à Paris , mais ils furent bientôt démentis par deux lettres que reçut l’assemblée nationale ; l’une des commissaires envoyés pour surveiller !e retour du roi, l’autre des administrateurs du département de la Marne. La première annonçait que le rot arriverait à Paris le jour même ; la seconde, que l’invasion des troupes autrichiennes...