Extrait du journal

— Ah 1 fit la pauvre fille. Et elle continua à les regarder tous deux. Le trompette lui prit la main et la baisa ; puis il lui dit d’une voix entre coupée : — Vous avez été bien bonne pour moi, mademoiselle... le bon Dieu vous en ré compensera... Adieu... Je prierai pour vous. — Comment 1 s’écria Rose, vous partez ? — Oui !... Je suis reposé... Je ne suis plus las... Je peux me remettre en route... — Mao, Mous; ‘ur, s’écria la jeune fille, il faut que vous voyiez mon père 1 — Ton père est absent , mon enfant, dit la baronne, il ne reviendra que de main. — Eh bien I Monsieur l’attemlrn! — Non, uoo, dit te pauvre Galoubet, c’est inutile, Mademoiselle, d’ailleurs, j’ai réfléchi. — A quoi ? — Que je ferais mieux d'aller jusqu’à Paris, au ministère de la guerre, tout droit, c’est plus simple. — Mais, dit-elle encore, la recomman dation de mou père vous ouvrit a toutes les portes. — Mou cillant, balbutia la baronne, tu sais bien que ton père n’aime pas les soldats de Napoléon. — Il vous aimera, vous... dit la jeune fille. Et elle lui pressa affectueusement les deux mains. Le cœur du trompette se fondit : — Ah 1 vous êtes un ange du bon Dieu ! dit-il. Et il la prit dans ses bras et la baisa sur...