Extrait du journal

En même temps, il entendait son ter rible adversaire s’éloigner au pas, sans précipitation, comme un homme qui sait ce que vaut un coup frappé par lui et qui juge inutile de recommencer. Voyons maintenant ce qui se passait à l’aile gauche, car c’est de côté, on le sait, que s’était enfui le mince etfluet individu poursuivi par l’aubergiste. Il filait comme le vent et Jean Caillaux ne tarda pas se voir distancé. Cependant, il ne perdit pas courage. Il fit cette réflexion que les coureurs les plus ardents au début sont souvent ceux qui se lassent le plus vite, et il pensa que celui-ci, mince et frêle comme il était, ne pouvait avoir la force de fournir une longue carrière....