Extrait du journal

Car, enfin, que pourriez-vous avoir contre I.ouis-Napoleon? Quel reproche est il permis de lui adresser? Il a fait des fautes! Eli ! qui n'en fait pas? Mais, en trois années de gouvernement, ne vous a-t-il pai donné deux années de prospérité? Tem z, j'en appelle aux industriels, aux commerçants, aux agriculteurs, aux propriétaires, esl-ce que 1819 et 1850 n’ont pas été, si ou les c imparc à 1848, deux années d’une sécurité inouïe? Et si 1851jn’a pas continue ce calme, estec que la faute en est à Louis-Nape!é v. ? On prétend (pic quelques-uns disent tout bas : | «Ha violé la Constitution ! » Quoi! serait-ce de c la que vins l'accusez? Mais vous n’v pensez pas ! Comment vous lui Huiez un reproche d'en avoir fini avec celle Constitution qui, depuis trois années, pesait comme une chape de plomb sur les épaules de notre mal heureux pays ? Vous l’accuseriez d’avoir supprimé cette Constitution absurde et dangereuse qui divisait l’autorité suprême entre deux pouvoirs (pie le pars n’avait pus le droit de départager? Mais c'était là une cause incessante de guerre civile 1 Mais ces deux pouvoirs ne devaient avoir et n’avaient qu’une préoccupation, chacun d'eux sc demandait toujours comment il renverserait l’autre. M. Charles Lagrange, ce montagnard dont ou ne saurait contester la sincérité, v. us l’a dit : « Nous voulions f le » Président dedans, c’est lui qui nous v f.,., ! C'est bien...