Extrait du journal

Parti, le 21 septembre. La Banque d’Angleterre, pour défendre son encaisse contre les besoins d’or du continent, vient d’élever le taux de son escompte A 3#/o. D’autre part, une crise monétaire très intense vient de se décla rer à Vienne. Cette crise est due à un excès de spéculation acheteur et à une répercussion forcée sur les autres marchés d’Allemagne. Enfin, à Paris, l’argent de vient plus rare. Ces embarras,d’ailleurs, ne doivent pas surprendre ni revêtir un caractère alar miste : ce sont les indications naturelles de notre situation et de l’exportation for cée de 5 milliards à laquelle les événe ments nous ont condamnés. On considère comme tout à fait impro bable le bruit qui a couru de l’élévation de l’escompte à la Banque de France. Elle n’a pas besoin de cette mesure pour dé fendre son encaisse rendu inaccessible par le cours forcé de ses billets. A la Bourse, les valeurs, qui avaient montré au début une tendance énergique à la hausse, ont dû subir un temps d’arrêt par suite du mouvement de baisse qui s’est prononcé sur la Rente. Néanmoins la réaction éprouvée récemment n’a pas fait de sensibles progrès....