Extrait du journal

« Laval est, de tous les hommes d’Etat que nous avons récemment approchés, celui qui a le mieux supporté l’épreuve du contact avec les journalistes. Il a parlé sans agiter les bras et sans élever la voix. Il ne se lance pas dans cette rhétorique redondante, commune à tant de Français. Il ne pratique pas non plus le système habituel à tant de diplomates européens, qui cherchent à éblouir la presse par des phrases sonores ne signifiant rien. Il est franc et parfois brutal. Il appelle un chat un chat. En un mot, il nous a donné à tous une impression de calme et de force. Sans doute, le doit-il à l’Auvergne, où il est né. »...