Extrait du journal

Cette deuxième partie fie ma tâche ne sera, ce,rtes,, pas la mains délicate. Je l'accompliî-ai apec le haut sentiment de ma responsabilité.. Je commence par déclarer que je, persiste dà.ns ma foi profonde en la Société des nations• Les résultats obtenus par elle au cours des dernières années ont grandi la foi des peuples dans son autorité, et l'on peut bien dire que la Société des ,nations' constitue aujourd'hui la principale. barrière contre un danger de guerre. C'est payée que les peuples ont ce sentiment profond qu'ils y demeurent attachés; c'est aussi, ajoute M. Briand, parce qu'ils la croient, capable de ne se libérer d'aucune responsabilité, de se, mêler à toutes les activités favorables à une œuvre de paix. / La Société dés nations a passé aujourd'hui le cap des 'irohies. C'est un cap balvué par les tempêtes et singulièrement dangereux pour les individus comme pour les institutions ; elle a passé aussi le cap des sarcasmes et, dans une certaine mesure, celui des calomnies. La Société des nations est en plein océan, de larges horizons s'ouvrent- devant elle ; elle ne doit pas s'en détourner....