Extrait du journal

LONDRES, 14 août. — L'attitude d expectative adoptée par Londres, que nous avions signalée hier, n'aura pas duré plus de vingt-quatre heures. Les entretiens de Salzbourg et de Berchtesgaden ne sont pas encore du passé que déjà la vérité se fait jour. Et c'est bien dans la ligne que nous tracions hier matin qu'elle s>uchemine. ^ pésMmaas* un fait est acquis : l'Allemagne a tenté d'entraîner l'Italie à sa suite pour « risquer » Dantzig. Le Führer est sans doute toujours de cet avis que la France ni l'Angleterre < ne viendront au secours de la Pologne. L'Italie, beaucoup trop exposée, a refusé de s'engager dans cette voie. Elle a freiné. Elle freine encore. A un conflit, dont elle serait la puissance qui souffrirait le plus, elle préfère une conférence de la paix — un nouveau Munich. Et si la presse italienne se déchaîne maintenant contre la Pologne, c'est tant pour donner une compensation au Führer que pour masquer la reculade de Salzbourg. Voilà sur quelle base s'établit le fameux « accord 100 % » de l'axe....