Extrait du journal

Le brillant journaliste qu'est Ed«in !.. James n'a pas manqué dimanche dernier, dans le supplément du nem York Times**, de confronter cette proclamation avec les messages adressés à ses sujets par le Chancelier du Reich, au début des années précédentes. Il j a trois ans, Hitler disait : "191! cous apportera la plus grande victoire de nos annales.” Il y a deux ans : *'1942 nous donnera la décision que requiert le salut de notre nation et de nos allies." L'an dernier : “Le jour est proche vu l'un des adversaires doit succomber. Et nous savons que cet adversaire ne saurait être r.tllemagne, car. pas plus que fAllemaiine national-socialiste ne peut être battue, elle ne peut envisager de capituler.” Et le 1er lanier 1914, il révèle son désarroi dan> cette prophétie désenchantes : “En cette guerre, il n’y aura ni vainqueurs, ni vaincus.” L'ivresse insolente de la Blitzhru g aujourd'hui dissipée, I"angoi--e des retraites éperdues sous la pression irrésistible des soldats ru-.-et hante désormais son éloquence réduite à la défensive, comme ses armées....