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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 9 février 1854

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
9 février 1854


Extrait du journal

quand il se faisait des achats considérables de bois destinés à jeter des ponts sur le Prutli et le Danube ; si tout cela ne voulait pas dire que les hostilités fussent déclarées, cela indiquait du moins qu’elles pouvaient être prochaines, et que leur ouverture ne dépendait plus que d un mot. Qui nous garantissait que, sdbs I influence d un premier mouvement, ce mot ne serait pas prononcé à Saint-Pétersbourg, et, s’il l’eût été, que la ville de Constantinople se fût trouvée à l’abri d’un coup (le main ! L était un danger de cette nature que nous redoutions ; et comme, s’il se réalisait, la partie serait perdue dès le début, la prudence nous imposait le devoir de tout faire pour le prévenir. En quoi une pareille mesure de prévoyance res.‘-emblait-elle^plus à une provocation que les arme-...

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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