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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 10 juillet 1849

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
10 juillet 1849


Extrait du journal

Le ministre de la marine et des colonies ne recevra pas mardi, 10 juillet, mais il recevra les mardis suivants. FAITS DIVERS. — PARIS. — On lit dans U Con stitutionnel •. L’administration municipale, profondément émue de la situation des victimes survivantes de l’épidémie cholérique, a fait en leur faveur un appel pressant à la charité publique. Bien que cet appel ait été entendu, les souscriptions recueillies jusqu’à ce jour n’ont encore produit qu’à peu près 100,01)0 fr. La modicité relative de ce résultat s’explique par l’appel que faisait simultanément aux fidèles, dans le même but, l’autorité ecclésiastique, et par les demandes multipliées de secours qu’adressaient à leurs bienfaiteurs ordinaires beaucoup d’établissements charitables. Le préfet de la Seine a formé, pour régler l’emploi des sommes recueillies, une commission composée des douze mai res de Paris, et qu’il préside lui-même ; entre toutes les in fortunes qu’il importe de secourir , la commission a pensé que nulle n’était plus digne d’intérêt et de pitié que celle des enfants auxquels l’épidémie a enlevé du même coup leur père et leur mère. Les offrandes recueillies par le clergé pa raissant surtout destinées à secourir les jeunes tilles restées sans parents, la commission s’est principalement préoccupée des jeunes garçons auxquels il est urgent d’ouvrir un asile et de procurer des secours. Sur la somme de 100,000 fr. qu’elle est appelée à répar tir, elle a déjà employé 30,000 fr. à secourir les convales cents, les veuves, les orphelins de père ou de mère. Sur les fonds qui lui restent, elle se propose de prélever les sommes nécessaires pour assurer le placement immédiat des orphelins de père et de mère (on évalue leur nombre à plus de 100), pour acheter les trousseaux et payer pendant un an la pen sion de ces enfants, réduite à 200 fr. par la bonne volonté des administrateurs de l’asile Fénelon, à Vaujours, lequel...

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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