Extrait du journal

» Le général Voirol a répondu : « Messieurs, « Je suis touché jusqu’à l’émotion de la démarche que vous faites en ce moment près de moi. L’expression de vos sentiment s’adresse sans doute plutôt à mes intentions qu'à ce que j’ai fait en réalité : car, en raison de ce que j’aurais désire faire , il me semble avoir fait peu de chose. » Ouvrir des routes, multiplier les communications, paci fier le pays, établir des relations commerciales avec les in digènes. protéger les établissemens agricoles, favoriser les colons de tout mon pouvoir, telle est la tâche qui m’était imposée par le Gouvernement ; tel est aussi le but que je nie suis proposé ; si je ne l’ai pas complètement atteint, c’est que ma position intérimaire offrait des difficultés que vous avez bien voulu apprécier. » Le Roi, dans sa sollicitude pour la colonie , vous n donné pour gouverneur un de nos plus illustres généraux ; son intégrité, sa loyauté et son patriotisme vous sont un sûr garant de l’intérêt qu’il mettra à faire prospérer nos établisscmens naissans. Secondé par un habile administrateur son ami, il réalisera les espérances des colons , et tous le» germes de prospérité se développeront sous son administra tion. Je m’en féliciterai, Messieurs ; car, plus que jamais, je m’associe aux succès delà colonie, auxquels lant d’intérêts se rattachent. » Le témoignage éclatant de votre estime est la plus belle récompense que je puisse ambitionner ; je vous en remertic du fond de mou cœur. » (U Eclaireur.)...