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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 25 juillet 1836

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
25 juillet 1836


Extrait du journal

décerné la couronne. Au milieu de ses rangs, il n’aurait rien eu à craindre contre une armée ; mais les odieux ennemis à la fureur desquels il est exposé n’ont pas d’armée, et c’est pour cela qu’ils ont recours au crime. De sinistres projets étaient à craindre. » Faites-les connaître, nous dit-on: mais on doit sa voir que nous ne pouvons ni empiéter sur les droits de la justice, ni rendre vaincs les recherches de l’adminis tration publique, en les divulguant, et qu’en ce genre un gouvernement ne peut jamais dire ni ce qu’il sait, ni ce qu'il soupçonne. » Vous répandez, ajoule-t-on, des inquiétudes dans le pays. Sans doute ; mais nous répondrons par la ques tion suivante : Fallait-il, pour ne pas exciter des inquié tudes, braver la possibilité d’une catastrophe?... » D’ailleurs, il faut mesurer la portée do ces inquié tudes : le pays sait bien qu’il n’est pas donné à quelques scélérats de prévaloir contre sa volonté irrévocable ; à Paris et à Lyon ils ont essayé de lui imposer l’anarchie à main armée, et ils ont été vaincus; et c’est pour cela qu’ils se changent en assassins. Un parti qui a recours à de tels moyens est à jamais perdu. Ce sont quelques hommes arrivés au dernier terme d’une affreuse ma ladie ; uuc surveillance soutenue , le tems et l’horreur publique les convaincront bientôt de leur impuissance. Mais, en attendant, la prudence est un devoir ; elle l’est surtout pour les hommes qui ont le Gouvernement en main, et qui sont chargés, aux yeux de la France et du monde, d’une immense responsabilité. * Les ministres qui ont pris la résolution contenue au Moniteur sont responsables; ils le savent, et seront prêts b répondre de leurs actes quand le tems en sera venu. En attendant, on doit convenir qu’ils étaient plus en mesure que tous ceux qui en parlent si légèrement, de résoudre la question qu’on agite depuis hier dans les feuilles publiques. »...

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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