Extrait du journal

Autour de la table, le soir, après dîner, sous la lampe qui rabat SUT chacun sa douce clarté circulaire, les visages sont clairs, les yeux sont vifs, les voix soint joyeuses et sonores. On rit, on se moque, on bavarde au 'hasard. On raconte des histoire's cyniques, dont quelques-unes même sont des histoires de chiens. On se retrouve tels qu'on fut autrefois, à la caserne, aux jours insoucieux de la vingtième année. La chambre commune — salie à manger et salon — devient en effet une sorte de chambrée, mais une chambrée où personne ne commande, pas même le Général, lui, moins que personne, car, bien entendu, il n'est pas général, et il se repose de commander ses clercs....