Extrait du journal

pour nous touis qui portons au sabre la dragonne d'officier ? Dieui de Dieu ! (il respire et, plus calme.) Mon petit, je t'ai aimé comme un frère, oui, tout autant que j'aimais autrefois mon jeune frère, celui qui est mort à seize ans, tout autant. Mais il ne faut pas te figurer que je te considérais comme le chef-d'œuvre irréprochable de la création. que non pas, mon petit ! Tous tes défauts, tous les travers, je les voyais bien, mais baste ! ils faisaient partie de toi-même, et malgré eux tu me plaisais, parce que tu avais en toi, l'étoffe d'un rude officier. Mais, maintenant, maintenant !...