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Je suis partout, 6 septembre 1941

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Je suis partout
6 septembre 1941


Extrait du journal

nombreuses lignes de défense. Trente-quatre ligne». — du canal Albert à Biarritz. Quel que chose a été fait dans ce sens, mais pas assez (3). Et maintenant que la France va devenir le champ de bataille, il n’est plus possible d’avoir des usines d'armement ici. Il faudra tout fabriquer au Canada. J’ai vu Dautry, le ministre des Armements : « Je suis fatigué, m’a-t-il dit. Le matin, je vois des marchands de fusils. Je les engueule. Fuis des marchands de canons. Je les en gueule. Puis des marchands d'avions. Je les engueule. Puis des livreurs de matière pre mière. Je les engueule. Quelle vie! »...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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