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Je suis partout, 7 octobre 1938

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Je suis partout
7 octobre 1938


Extrait du journal

dépit de ces masses dociles d'égarés, le parti de la guerre a été écrasé, et nous ' assistons aujourd'hui aux volte-face les plus réjouissantes. Les ploutocrates qui, il y a huit jours encore, multipliaient les entrechats sur le sentier de la guerre et faisaient sonner les trompettes d'Israël en l'honneur de la | grande tuerie, se traînent aujourd'hui à plat ventre sur le sentier de la paix et ne savent quoi inventer pour faire oublier à leurs lec teurs les excitations et les fausses nouvelles dont ils les ont abreuvés pendant un mois. J'avoue que ce spectacle est un des piuf beaux qu'on puisse voir, surtout quand on professe un certain mépris pour les gran de rs de chair et pour les puissances de la terre. Tant de papier, tant d'argent, tant de revenus, tant d'or, tant de vanité...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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