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Je suis partout, 8 juillet 1938

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Je suis partout
8 juillet 1938


Extrait du journal

E SUIS PARTOUT /lent à remercier ses J lecteurs, au moment où vont commen cer pour quelques-uns d’entre eux les vacances, de leur amitié qui, depuis plusieurs mois, s’est exprimée avec tant de persévérance et tant d’ardeur. Vous nous avez envoyé des noms, trouvé des abonnés, .vous avez répandu nos numéros spéciaux, et vous continuez à faire la plus vive propagande pour nos idées en faisant signer autour de vous notre pétition pour l’envoi d’un ambassadeur à Burgos. Aussi nous sommes heureux de vous apprendre que nous avons augmenté le tirage de notre journal, et que le nombre de nos abonnés s’est accru dans de notables proportions. Mais il ne faut pas que cet effort s’arrête pendant les vacances. Nous savons bien que cette époque est une période de plaisir et de nonchalance. Il ne faut pas cesser, pour tant, votre propagande. Il faut, au contraire, profiter de vos déplacements pour faire connaître JE SUIS PARTOUT, pour le ré pandre autour de vous. Pour qui sait utiliser cette période, elle peut être plus favorable encore que le reste de l’année à la diffusion de nos idées. u | ts Nous avons d’ailleurs l’intention, pendant les mois qui vont suivre, d’adapter notre journal à cette période. C’est ainsi que nous remplacerons notre page de spectacles par une page de vacances, conçue dans un esprit résolument sain et sportif, où nos lecteurs trouveront des renseignements pra tiques pour leurs jeux, leurs plaisirs, le camping, les voyages. Mais auparavant, nous publierons, la semaine prochaine, un numéro spécial A LA GLOIRE DE L’ESPAGNE, en l’honneur du second anni versaire de la Révolution nationaliste. Il faut le répandre auteur de vous. C’est une besogne de salut national. Comment nous aider à nous faire connaître? Vous avez répondu avec beau coup de bonne humeur 6 notre appel pour « les trois noms et un carnet de timbres ». Nous vous rappelons que le prix d’un carnet ABONNEMENTS DE VACANCES...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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