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Je suis partout, 13 décembre 1941

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Je suis partout
13 décembre 1941


Extrait du journal

comité « France-Amérique », dont on se demande quel peut être le rôle. Il faut tout de même savoir que, depuis longtemps, il est difficile d'étre ouvertement gaulliste, ouvertement ami des Anglais ou des Rus ses : tout ce joli monde est donc ami des Américains. La bannière étoilée couvre une drôle de marchandise. 1 Nous autres, nous voulons d'abord penser à la France. Nous savons trop que, depuis des années, c'est sous le couvert de l'Amérique plus encore que de l'Angleterre qu'on nous a entraînés aux sottises criminel les, aux folies et aux catastrophes. Nous savons que les Juifs faisaient bon marché du désastre français qu'ils prévoyaient, voire du désastre anglais, s'ils conservaient le dernier bastion de leur puissance, qui était l'Amérique. C'est pou- cela que, quelle que soit sa forme, le conflit actuel touche à la France, comme il touche à tout l'univers. Nous sommes en dehors du com bat, au milieu de la planète on feu. Mais nous ne pouvons pas être dés ntéressés du combat. Quelles que soient le;, apparences que prenne plus tard notre destin, le...

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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