Extrait du journal
un an de ministère Blum, envahis par des centaines de milliers de Juifs, pris entre la guerre juive et la ruine juive, nous ne désirons rien d'autre sur les chapitres essentiels du problème juif que le retour à cette grande tradition royale, et sur beaucoup d'autres points nous n’en demandons pas tant. A ceux qui nous reprocheraient de regarder bien en arrière, nous répliquerons qu’il nous est permis, nous semble-t-il, d’évoquer nous aussi nos immortels principes, mais que nous préférons les chercher dans les époques d'ordre, de foi, de sagesse, plutôt que dans le sang des septembriseurs et de la guillotine, dans les hurlements des démagogues, des faillis, des bellicistes, des athées, des régici des de 89 et de 93. Lucie» REBATET; % % % La grande expulsion DU fond des gigantesques ghettos de la Californie jusqu’aux salles de rédac tion les plus conservatrices de France, il est entendu que chaque fois qu’une oreille juive est écorchée sur le boule vard Saint-Germain ou sur Kurfürstendamm, il s agit d’un « retour à la barbarie moyen âgeuse ». Le mot est passé une fois pour toutes dans le vaste arsenal des poncifs de la presse moderne. Si l’on se donnait la peine d’ouvrir un instant une des* innombrables histoires que les Juifs ont consacrées à leur nation, on y verrait que les fameuses ténèbres médiévales, sans envelopper Israël de faveurs particulières, lui furent par bien des points propices. • Un érudit, le chanoine Cochard, qui écrivit il y a une quarantaine d’années une curieüse étude de l’ancienne : juiverie d'Orléans d après les archives de cette ville, résumait- fort bien, me semble-t-il, cet antisémitisme die naguère — si peu différent du nôtre ! — quand H disait ; « Nos pères voyaient dans le Juif un adver saire religieux, une sangsue économique et un ennemi national : ils étaient donc en. état de légitime défense, en le réduisant légalement à l’impuissance de leur nuire sous cette triple forme. » "> ' (Un U suit» m T paya)...
À propos
Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.
En savoir plus Données de classification - hitler
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