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Je suis partout, 2 juillet 1937

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Je suis partout
2 juillet 1937


Extrait du journal

UN CONCOURS D’ABONNEMENTS A «JE SUIS PARTOUT » « Je Suis Partout » adresse depuis quel que temps un pressant appel à ses lecteurs pour qu'ils s'abonnent, à ses abonnés pour qu ils fassent d'autres abonnés autour d'eux. La réponse à ces appels a été magnifique et nous en remercions tous nos amis. Le nombre des abonnés à « Je Suis Partout » a presque doublé en un an. Mais ce n'est pas suffisant. « Je Suis Partout » n'a pas seulement l'ambition de durer, mais aussi celle de s'agrandir et de s améliorer. L'amitié et le dévouement de ses lecteurs la lui ont donnée. Pour cela, il faut des ressources, et les seules ressources d'un journal indépendant lui sont fournies par ses abonnements, se vente et sa publicité. SURTOUT PAR SES ABONNEMENTS. Nous ouvrons aujourd'hui un concours d'abonnements à « Je Suis Partout ». Ce concours, qui restera ouvert jusqu'à la fin de I année 1937, sera doté de prix dont nous donnerons prochainement la nomen clature, et qui seront attribués aux dix lau réats qui nous auront apporté le plus grand nombre d abonnements. Mais tout lecteur qui nous aura apporté un abonnement en plus du sien aura droit à une prime. Pour aider nos amis, nos abonnés, nos lecteurs dans leur campagne, nous faisons établir des carnets à souches contenant 10 bulletins d'abonnement que nous adresse rons à toute personne qui nous en fera le demande. L'été apporte avec lui les vacances et des loisirs. Profitez-en pour faire de la propa gande autour du journal qui défend vos idées et les intérêts des Français. Adressez-nous votre demande d*un en net de bulletins d'abonnement. Merci. JE SUIS PARTOUT....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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