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Je suis partout, 27 janvier 1939

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Je suis partout
27 janvier 1939


Extrait du journal

journal. Ne pas lire les nouvelles à sensa tion. Et, par ailleurs, ne pas nous découvrir. Tant que nous défendons notre bien, nos adversaires ne savent trop par quel bout nous prendre. Ce sont eux qui devraient attaquer, et il ne leur serait pas facile de mettre en mouvement les peuples pour les motifs futiles et ridicules qu’invoquent tes urnaux italiens. Il faut aussi déjouer les entreprises de l’ennemi. L’Italie se vante d'exercer une tutelle sur l'Espagne nationaliste. Aucun na tionalisme n’aime la tutelle de l'étranger. Soyons donc l'ami et l’allié de Franco. Nous sommes ses voisins, ses proches voisins. La France soude l’Espagne au continent; l’Es pagne fait le pont entre la France et l'Afri que. Si nous sommes représentés à Burgos, tous réussirons à Burgos, parce que notre programme sera précisément le programme du nationalisme espagnol : indépendance. Mais n'attendons pas que tout soit fini... Si M. Poncet était arrivé à Rome un an plus tôt, les choses auraient sans doute tourné un peu différemment. La leçon devrait ser vir. Mais la démocratie est sans mémoire. Rien ne l'améliore jamais. Pierre GAXOTTE....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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