Extrait du journal

DEUXIÈME PARTIE V _ (Suite) 11 la rencontrait au marché aux fleurs, sur le chemin de l’église, au bras de son frère, le soir, à la promenade, et ses yeux char més s’attachaient avec une croissante admi ration à cette jeune personne si douce, si simple, dont le sourire exprimait tant de bonté. Comme il ne possédait que sa solde, le capitaine Cotard avait appris avec un égoïs me naïf que Louise n’avait aussi qu’une mai gre dot. Cela les rapprochait un peu... bien peu.., car il se trouvait encore indigne d’une union avec la sœur de son commandant. Pourtant, comme son commandant le Irai tait avec bienveillance, que Louise lui té moignait une sorte de sympathie, l'imaginai on paisible du digne capitaine prenait par fois un galop inusité et s’emportait jusqu’à fdes hauteurs audacieuses. Dans ces heures exaltées, il s’armait de sa...