Extrait du journal

Société b’Stgncttl'tnn?, Sciences et S&rfs t»e ^eaux. Samedi , 3o juin, était le jour de la séance mensuelle de la Société d’agriculture, sciences et arts de Meaux. JNous avons dû à la bienveillance de M. le Président, d’être admis à y assis ter. Nous ne croyons pas nous rendre coupable d’indiscrétion en entretenant nos lecteurs de celte séance ; l’Académie des sciences permet aux journalistes de venir prendre aux siennes, des notes qui répandent au loin la connaissance de ses travaux. Pour nous servir d’une comparaison empruntée à la première leçon de M. le professeur de Ta rade , un journal nous semble devoir être l’un des véhiculés naturels des semences destinées à germer parmi la population. La Société d’agriculture de Meaux, en relation avec la plu part des Sociétés savantes de France , en reçoit de nombreuses communications; M. le Président a distribué samedi à MM. les membres présens qui ont bien voulu les examiner et qui en pré senteront l’analyse , une quantité considérable de publications qui lui ont été ainsi adressées, et certes, le zèle de MM. les sociétaires qui veulent bien entreprendre ce travail est méritoire, car quel ques-uns des ouvrages envoyés sont fort volumineux. L’assemblée a surtout remarqué un énorme in-quarto , dont M. Maciet a accepté la charge, et qui contient tous les rapports adressés au ministre, sur sa demande, relativement à l’importante question de la cul ture des tabacs. M. le docteur Pimparey a lu , dans le Recueil de l’Académie des sciences, un rapport sur une machine , de l’invention de M. Vallery, et propre à conserver le grain, et à le préserver des charançons et des alucites au moyen de l’aération et d’un mou vement" violent de rotation , laquelle a paru à l’Académie mériter une haute approbation. M. Brunet, à propos de la conservation des grains, a donné connaissance à l’assemblée, d’un fait bien simple, mais qui pour...