Extrait du journal

Jacques a relevé la tête. A sa gauche, là, à portée de la main presque, une croix se dresse, une des simples croix de bois que dans les campagnes on plante le long des chemins, bot des processions aux (ôtes des rogations : une croix 1... le sacrifice, Dieu, l'Eternité 1... La folie a disparn. Relevant la main qui tient les rênes, et rejetant ses reins en arrière, Jacques, d’une violente attaque, a planté les éperons bien avant sous le ventre de son cheval ; et Rapp, les jambes de devant raidies etcomme clouées au sol, celles de derrière glissant sous lui, a*est arrêté court, immobile et frémissant, avec un gémissement de douleur. Mon Dieu, pardonnez-moi ! El, soulevant son chapeau devant la croix, Jacques fit faire demi tour à son che val, et s’en vint à pas lents rejoindre son ami qui l’avait suivi des yeux avec unean xiété facile à comprendre. — Vous êtes un cavalier incomparable, monsieur, dit le jeune homme, avec une émotion qu’il ne cherchait pas à dissimuler ; mais j’ai tremblé, je l’avoue. — Celui-là n’est pas un cavalier accom pli, dit Jacques d’une voix tente et grave,...