Extrait du journal

(Suite et fin). — Ah ! vous voilà, monsieur, je craignais que vous ne vinssiez pas. — Qui vous avait donné ce droit, mon sieur? — Votre lâcheté. — Monsieur 1 — Oui, vous ôtes un lâche, M. de Plancev. Vous m’avez insulté tout à l’heure en public, devant toute la cour... sous pré texte de me rendre un service. Eh ! mon sieur, si vous pensiez devoir ni avertir de veiller à mon honneur, il fallait venir m en parler seul à seul. Au lieu de cela, qu’a vez-vous fait? Un scandale. Oui, monsieur, oui, vous êtes un lâche. Vous pensiez, n’est-ce pas, que j’allais bondir de fureur et vous souffleter en plein visage ? Et. en effet, j’ai été au moment de le faire. Alors, on nous eût arrêtés. J’aurais été gardé à vue, emprisonné, et vous, le roi vous eût ordonné d’aller faire un voyage de six mois dans vos terres. G est ce que vous vouliez, monsieur. Mais votre prudence a été en défaut. Je me suis contenu. J’ai...