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Journal de Seine-et-Marne, 22 octobre 1874

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Journal de Seine-et-Marne
22 octobre 1874


Extrait du journal

Et prenant tranquillement un couteau que j'avais dans ma poche, je me mis en devoir de couper mon cordon. — La chose était aussi impossible que de le retirer de mon cou. La lame du rouleau était pro fondément émoussée, comme si elle se fût attaqué à de l’acier trempé. Il faut vous résigner, mon ami, c'est le plus raisonnable. Vous voilà riche, trèsiiclie : après ma mort, vous posséderez en valeurs artistiques et réelles plus de vingtcinq millions de réaux, c’est-à-dire six millions de lianes, si ce n’est sept. — Voulez-vous la plus belle femme de la terre ? vous n'avez qu’à parler. — Êiesvous ambitieux ? vous n’avez qu'à dire : je veux être ministre, je veux être roi ? — vous le seiez. Et tout cela, fis-je avec stupeur, au prix du salut éternel de mon âme ?... Bah?le beau sujet d’alarmes !... Sou-...

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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