Extrait du journal

La première pensée du prési dent, qui improvise/est pour les prisonniers. Depuis la défaite, déclare-t-il tout d'abord, je pensais, sans cesse à vous, comme je pense tous les jours à ces centaines de milliers de nos compatriotes qui sont en core derrière les barbelés. Je pense à La France que nous devons relever. Je pense à eux, sans lesquels elle ne pourra pas être définitivement relevée. Puis le chef du gouvernement évoque avec émotion les souvenirs que lui rappelait cette date : 10 juillet 1940. Il y a 'trois ans, à cette même heure, dans une salle de théâtre comme aujourd'hui et çela est triste je parlais au nom de la France. C'était du Casino de Vichy. Je demandais aux représentants du pays, sénateurs et députes, de vo ter une résolu,lion vous la con naissez qui mettait un terme non pus seulement à l'activité du parlement mais d Un régime. Quand je Parlais, Le ' 10 juillet 1940, je ne savais pas que trois ans plus tard, dans une autre salle de théâtre, je m'adresserais à des prisonniers français libérés et que d'autres seraient encore captifs. Le président Laval poursuit : « J'AI TOUJOURS EU HORREUR Dix LA GUERRE... »...