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Journal des débats politiques et littéraires, 22 avril 1938

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Journal des débats politiques et littéraires
22 avril 1938


Extrait du journal

Les agitateurs révolutionnaires voient leur influence pâlir. Leur industrie va connaître, il faut l'espérer, des jours creux; ce sera autant de gagné pour l'industrie créatrice de richesses. Les ouvriers, en leur grande ma jorité, comprennent que toutes les manifes tations qui leur sont sans cesse suggérées, ont pour résultat de leur faire perdre d'im portants salaires; c'est un résultat visible et qui a sa répercussion au foyer familial; pour Ê&e; fi?u moins accessible aux masses,. 1 des industries et des commerces a pris une telle gravité que les ouvriers sont en train d en pressentir les mauvais effets généraux; effets qui les éprouveront durement. Les Statistiques du commerce extérieur et du chômage condamnent tous les boniments que les réformateurs marxistes ont débités sans relâche. Tout s'est passé contrairement à ce qu'ils avaient prophétisé. L'anarchie mon diale seule pouvait profiter de telles ma nœuvres. Les Français qui paraissaient avoir divorcé d'avec le bons sens, vont probable ment moins le mépriser. Les négociations qui se poursuivent au ministère du travail entre les patrons et les ouvriers de la métallurgie au sujet du renouvellement de la convention 1 collective, comme aussi la sentence surarbi trale rendue par M. Henri Giraud, marquent un retour au bon sens et à la légalité. Une démocratie n'est plus qu'un rassemblement anarchique quand les pouvoirs publics ne tiennent pas la main au respect des lois ou affichent qu ils ont deux poids et deux me sures. Si l'espoir qu'il ne va plus en être ain si en France, n'est pas déçu, si quelques ac tes confirment cet espoir, les conséquences en auront une ampleur et une rapidité qui éton neront les plus optimistes....

À propos

Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.

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