Extrait du journal

simultanément aujourd'hui à Paris par Marseille, par Vienne et par Londres (p'ar dépêche du télégraphe élec trique de Trieste) ont produit une vive émotion ; et la Bourse, qui se rappelle toujours avec un effroi bien légitime la baisse de 46 fr. que les affaires d'Orient ont causée en 4840, a accueilli ces nouvelles avec une défaveur qui pendant un moment a fait des cendre la rente de 4 fr. S 0 c. et les actions de che mins de fer de 20 fr. et de 30 fr. sur les cours d'hier. C'est à la fin de la Bourse seulement que l'on s'est remis de cette panique, et qu'une appréciation plus calme de la situation, aidée par des réalisations de bénéfices, a relevé les cours. » Comme il est ordinaire en pareille occasion, des bruits de toute espèce, et dont le plus grand nombre est absurde, ont couru ; ceux-là nous ne les réfuterons pas. Nous dirons seulement ce que la lecture attentive de nos lettres et des journaux nous fait tenir pour vrai. Si nous ne pouvons garantir absolument et dans tous ses dé tails la complète exactitude de ce que nous avons à dire, nous pouvons du moins répondre que nous n'avons voulu ni rien dissimuler, ni rien exagérer. La vérité, telle qu'elle nous apparaît, accuse certainement de graves complications ; mais elle ne nous semble pas jus tifier assez les craintes vives qu'ont ressenties les Bourses de Londres et de Paris; on appréciera. » Ainsi, non seulement nous n'avons pas établi d'assimilation entre ce qui se passe en ce moment et ce qui se passait en 1840, mais nous avons po sitivement fait le contraire. Non seulement nous n'avons pas partagé l'impression que les nouvelles d'Orient ont produite à la Bourse de Londres èt à celle de Paris, mais nous en avons fait ressortir l'exagération et le peu de fondement. Nous nous reconnaissons coupables d'une er reur, et puisque l'occasion s'en présente, nous croyons à propos de la rectifier. Ce n'est pas une baisse de 16 fr., mais de 23 fr. que les affaires d'Orient ont amenée en 1840. XaTier Kavmond-...