Extrait du journal

Le Journal de Paris, qui parle volon tiers au nom des princes d'Orléans, ne croit pas sans doute nous mettre dans un grand embarras en apprenant au public que notre Note de vendredi dernier, sur la célébration du 21 janvier à Paris, ne nous est pas venue du dehors et qu'elle « émane comme il le dit, de notre rédaction ordi naire. . » Le Journal de Paris nous rend justice, et nous l'en remercions. Gela est vrai, nous n'écrivons sous la dictée de per sonne, et nous n'employons pour écrire, avec ou sans signature, que la plume de nos rédacteurs ordinaires. Nous ne ferions aucune exception à cette rè gle, môme pour des princes. Nous aimons et nous estimons les princes d'Orléans ; mais ce que nous honorons surtout en eux, parmi tant d'autres titres à la confiance publique, ce sont les principes que nous avons toujours soutenus .pour notre part, et dont ils sont, à nos yeux, la plus haute personnification dans notre ; ays. Ces principes, ce sont ceux de la France moderne, non de l'ancien régime....