Extrait du journal

Qu'il s’est étrangement mépris sur la nature de nos sentimans, qu’une pareille séduction est loin de nous atteindre ; souvent nos adresses ont exprimée à l’assemblée national» notre soumission et notre confiance entière en ses travaux.! Nous venons tous de jurer de nouveau de verser notre sang pour maintenir la liberté nationale. Ces serments , nous osons l’assurer, ne seront jamais violés. Mais ne violent-ils pas f& leur, ces députés infraclaires qui opposent leurs vœux corrompus et désordonné s au bien public et à l’opinion générale. ( Applaudi.) Où les emporte une rage si aveugle et si impuissante? peuvent-ils ignorer que tout ordre social n’est établi que sur la volonté du pies grand nombre ; que leur liberté , cette liberté même, dont-ils abusent si indignement, a pour base uniquement le vœu national qu'ils outragent par leurs protestations, quand les poix les plus sages , viennent consoler la nation des égarement d'un roi, trop disposé à compter pour rien ses serments, le sang des français et leur amour ; quand tout coinmandoit d’arrêter un pouvoir qui se montroit trop funeste à la patrie, comment a-t-il pu se montrer un» volonté contraire à ces mesures d’une haute prudence. comment ces esprits inquiets ne voyent-ils que des crimes, que le renversement, des poix, dans les précautions qui nous ont sauvé des plus grands désordres....