Extrait du journal

Les affaires de Grèce sont le sujet des délibérations des conseils qui se réunissent si fréquemment depuis quelques jours. Lord Strangford a été consulté par les ministres : aux détails qu’il leur a donnés sur le sujet en question , le noble lord a ajouté que si l’Angleterre refusait d’accorder la protection réclamée , il y avait une puissance qui pourrait acquiescer à la demande des Grecs. L’Angleterre ne saurait voir avec plaisir la Russie devenir protectrice de la Grèce , et obtenir dans là Méditerranée l’influence qu’elle désire depuis si long temps. Le conseil de jeudi a été suivi d’un autre samedi. Les membres se sent réunis à midi ; mais le conseil n’a commencé qu’après le retour de lord Liverpool qui était allé à Windsor communiquer au roi le résultat du précédent conseil : l’ambassadeur de France était sur le qui vive et a eu vendredi une longue entrevue avec M. Canning. Lord Strangford a encore été appelé au conseil de samedi, comme connaissant parfaitement les intentions du divan et les vues de la Russie. On pensait que le noble lord allait être renvoyé sur-le-champ à Constantinople; mais il paraît décidé qu’il partira sous peu de jours pour Pétersbourg. ( Moming-Hérald. ) Du 27. — Les porteurs des bons de l’emprunt grec ont...