Extrait du journal

— On lisait hier dans le Courrier un article où l'on criait au scan dale, à l’occasion des événement qui s’étaient passés la veille. « Dan» le pays le plus civilisé d’Europe , disait-on , nous avons eu le spec tacle du corps d'une reine traîné au milieu des vociférations d'une populace effrénée ; d’abord dans une direction, ensuite dans nue autre , tantôt arrêté , tantôt poussé en avant ; la boue, les ordures , les pierres et briques, volant de toutes parts ; des paroles exécrables vomies par des ivrognes , le sang répandu , des hommes tués , et la perspective d’un horrible carnage, qui ti’a été évité que par la pa tienne inaltérable de ceux qui oui enduré sans se venger cette scène d atrocités sans exemple, Qu'y a-t-il eu , depuis le cyftunehceinent jusqu’à la fin, qui ressemblât eu la moindre chose à unecérémotiie aussi triste, aussi touchante ? On ne peut nier cependant que dans cet acte , qui fait la clôture de la conduite des prétendus amis de la reine, ils ne se soient conduits d une manière digne de tous leurs exploits précé der. Le même esprit de faction ou d insurrection qui avait causé les troubles du mois de novembre dernier , lorsque le bill des peines fut relire, a inspiré les outrages qui viennent d’être commis ; la scène dégoûtante qui a eu lieu hier était, dans le fait, K- {résultat naturel de, principes et des doctrines qui ont été inculqués avec soin par une presse séditieuse depuis plus d'un an »...