Extrait du journal

Londres , suite du 5 juillet. Une lettre de Rio-Janeiro , du 5 mai , dit que le commerce y était bien bas, mais qu’on espérait le voir se relever , quand les nouvelles de Fernarnbouc ont tout mis en combustion. Le gouvernement a montré plus d’activité qu’on n’en attendait. Il a équipé les vaisseaux qui bloquent le port, et a levé 3,00 hommes qui partent demain ou après. Mais ce sont presque tous des commis qui ont été forces de servir comme soldats. Heureusement, les troupes auxquelles ils auront affaire ne sont pas beaucoup plus exercées ; ils ont avec eux un bon nombre d’officiers de la péninsule , et le général Luis de Rigo. Les Portugais ont fait une contribution volontaire qui a produit une somme considérable , sans laquelle le gouvernement n’était pas jen état de faire la guerre. Tous les effets de commerce sur Fernainbouc et Bahia sont revenus protestes. Les choses vont bien mal au midi; on ne peut y envoyer d’ici des troupes j car on a clé obligé de prendre la milice des campagnes pour monter la garde dans la ville. ' (Courier.)...