PRÉCÉDENT

L’Action française, 13 février 1933

SUIVANT

URL invalide

L’Action française
13 février 1933


Extrait du journal

Je ne pardonne, pas à la République — dont je n'ai guère reçu personnellement que des sourires ' — les déceptions nationales que je lui. dois et qvii me: déchirent le cœur. . Je ne lui pardonne pas d'avoir mal préparé la défense de la patrie contre un ennemi dont la volonté d'agression était évidente. Je ne lui pardonne. pas de m'avoir imposé le devoir de constater — et je. l'ai écrit — qu'elle n'a pas à s'enorgueillir d'une victoire qui ne lui appartient pas, étant exclusivement celle de « la race ». Je ne lui pardonne pas surtout, tantôt d'avoir laissé dépouiller la France, tantôt d'avoir laissé flétrir dans ses mains la* plupart des fruits d'une victoire si chèrement payée. Je ne lui pardonne pas de s'être, en des circonstances graves, à des heures solennelles, avérée impuissante a gérer les intérêts supérieurs de la patrie. Lettre de M. LEON MIRMÂN, ancien Haut-commisstnTe de la République à Metz, conseiller-maître à la Cour des Comptes à M. JEAN CODFRIN du Courrier de Lorraine et de Frànche-Cointé....

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

En savoir plus
Données de classification
  • balzac
  • briand
  • pilotti
  • varannes
  • maglione
  • deubner
  • specklin
  • loiseau
  • andré loi
  • leon mirmân
  • paris
  • france
  • bainville
  • marne
  • zeven
  • vie
  • loire
  • joffre
  • jura
  • sumatra
  • a. f.
  • action française
  • la république
  • eclair
  • r. p. x
  • parlement
  • fédération des sections
  • etudiants