Extrait du journal

fillettes. Partout le colonel Bon homme tient le même rôle s'effacer lui-même aux yeux des .plus malheureux ou des plus ex posés des Français pour ne plus laisser transparaître dans ses pa roles, comme dans ses silences et jusque dans sa poignée de main, que la vigilante affection du chef de l'Etat. Les cheminots de Lerouville le savent bien, qui ont couvert "de leurs 70 signatures un message de gratitude au Maréchal, et aussi les écoliers du bassin de Briey qui ont fait une rédaction sur la visite du colonel à Homécourt. « Cet uniforme, ce drapeau que nous n'avions pas vus depuis long temps, écrira un écolier avec une mélancolie qui en dit long sur la portée de cette visite, nous rap pelaient des temps plus heureux ». A ce blessé de Nantes, chef mé canicien, rendu muet par un éclat d'obus dans la bouche alors qu'il conduisait sa locomotive, et crui pleure d'émotion en levant les yeux et en croisant les mains, qu'a doiic dit île colonel ? Simplement ceci : « Mon ami. Je vous apporte le témoignage d'affection du Maré chal ». Et ces écolières de l'Est n'ou blieront pas de sitôt, elles l'ont promis par écrit, la brève recom mandation du colonel : « Soyez franches, vous ferez plaisir au Maréchal ». Le Maréchal, les ouvrières de l'entrepôt du Secours national à Angers, les cheminots blessés d'un dépôt nantais, la courageuse postière de Trignac, les parents des agents tués à Sàint.Nazaire par des bombes à retardement, par tout, dans tous îles milieux sociaux visités par son aide de camp, c'est le Maréchal qu'on a cru voir pas ser comme le vivant symbole au milieu de notre grande épreuve de l'énergie nationale et de la solidarité française....