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L’Apéritif, 15 août 1886

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L’Apéritif
15 août 1886


Extrait du journal

Et dans 1 oubli parfait des anciens Jours moroses, En proie à cette ivresse aux magiques accords, Sur un lit parfume à.' edelweiss et de roses, Mollement, j étendrais la blancheur de mon corps. J écouterais monter les pures harmonies Que chante le silence avec ses bruits divers Et tout à coup, la voix aux langueurs infinies Bercerait mon sommeil au rythme des beaux vers. Et je regarderais la pâle silhouette, Longuement, longuement et longuement encore Et j entendrais toujours les doux vers du poète Doucement murmurés par la douce voix d'or ! Les heures, autrefois lentes, me seraient brèves Et sans regrets, sentant mon être se briser, Je mourrais du bonheur d’avoir vécu mes rêves En bégayant son nom dans un vague baiser....
Apéritif

À propos

Données de classification
  • jean moréas
  • claude hellé
  • auguste fourès
  • colonna
  • césari
  • nirvana
  • robert
  • anthony
  • moissac
  • m. r.